Un air bien connu, que nous aimons tellement en automne ! Tellement, que je l'ai revisité pour le printemps, juste pour cette fois.
Narcisses dans les prés, fleurissent, fleurissent,
Narcisses dans les prés, l'hiver s'en est allé.
La pluie du printemps, balayée par le vent,
En ronde et farandole danse en tourbillonnant.
Nuages dans le ciel s'envolent, s'envolent,
Nuages dans le ciel s'envolent comme une aile.
La pluie du printemps, balayée par le vent,
En ronde et farandole danse en tourbillonnant.
Les oiseaux dans les bois s'entendent, s'entendent,
Les oiseaux dans les bois s'entendent ça et là.
La pluie du printemps, balayée par le vent,
En ronde et farandole danse en tourbillonnant.
Et ce chant dans mon cœur murmure, murmure,
Et ce chant dans mon cœur murmure le bonheur.
La pluie du printemps, balayée par le vent,
En ronde et farandole danse en tourbillonnant.
Mon petit oiseau A pris sa volée
Mon petit oiseau A pris sa volée
A pris sa, à la volette, A pris sa, à la volette
A pris sa volée
Il s'est envolé Sur un oranger
Il s'est envolé Sur un oranger
Sur un o, à la volette, Sur un o, à la volette
Sur un oranger
La branche était sèche L'oiseau est tombé
La branche était sèche L'oiseau est tombé
L'oiseau est, à la volette, L'oiseau est, à la volette
L'oiseau est tombé
Mon petit oiseau T'es tu donc blessé ?
Mon petit oiseau T'es tu donc blessé ?
T'es tu donc, à la volette, T'es tu donc, à la volette
T'es tu donc blessé ?
Me suis cassé l'aile Et tordu le pied
Me suis cassé l'aile Et tordu le pied
Et tordu, à la volette, Et tordu, à la volette
Et tordu le pied
Mon petit oiseau, Veux-tu te soigner ?
Mon petit oiseau, Veux-tu te soigner ?
Veux-tu te, à la volette, Veux-tu te, à la volette
Veux-tu te soigner ?
Je veux me soigner Et me marier
Je veux me soigner Et me marier
Et me ma, à la volette, Et me ma, à la volette
Et me marier
Me marier bien vite Sur un oranger
Me marier bien vite Sur un oranger
Sur un or, à la volette, Sur un or, à la volette
Sur un oranger
A la claire fontaine, m'en allant promener,
J'ai trouvé l'eau si belle que je m'y suis baignée.
Il y a longtemps que je t'aime,
Jamais je ne t'oublierai.
Sous les feuilles d'un chêne, je me suis fait sécher,
Sur la plus haute branche, un rossignol chantait.
Chante, rossignol, chante, toi qui as le cœur gai,
Tu as le cœur à rire, moi je l'ai à pleurer.
Il y a longtemps que je t'aime,
Jamais je ne t'oublierai.
C'est pour mon ami Pierre qui ne veut plus m'aimer
Pour un bouton de rose que je lui refusais.
J'ai perdu mon ami sans l'avoir mérité
Pour un bouquet de roses que je lui refusai.
Il y a longtemps que je t'aime,
Jamais je ne t'oublierai.
Il y a longtemps que je t'aime,
Jamais je ne t'oublierai.
Voici le mois de mai” est une chanson traditionnelle française de l’Ouest de la France, dont on trouve les plus anciennes versions en Vendée et en Bretagne.
Elle est toute simple, elle a surtout été composée pour être dansée et reprise en chœur. Et, puisque c’était le principe à l’époque, chaque interprète pouvait y raconter une histoire en lui ajoutant des couplets.
Faite donc pour être reprise en chœur, cette chanson demande un peu de souffle pour pouvoir l’interpréter tout du long. Mais si on ne danse pas en même temps, on y arrive !
(Chantons 2 fois la première strophe)
Voici le mois de mai
Où les fleurs volent au vent
Voici le mois de mai
Où les fleurs volent au vent
Où les fleurs volent au vent
Si jolies mignonnes
Où les fleurs volent au vent
Si mignonnement
Le fils du roi s'en va
S'en va les ramassant
Le fils du roi s'en va
S'en va les ramassant
S'en va les ramassant
Si jolies mignonnes
S'en va les ramassant
Si mignonnement
Il en ramasse tant
Qu'il en remplit ses gants
Il en ramasse tant
Qu'il en remplit ses gants
Qu'il en remplit ses gants
Si jolies mignonnes
Qu'il en remplit ses gants
Si mignonnement
Il les porte à sa mie
Pour lui faire un présent
Il les porte à sa mie
Pour lui faire un présent
Pour lui faire un présent
Si jolies mignonnes
Pour lui faire un présent
Si mignonnement
Voici le mois de mai
Où les fleurs volent au vent
Voici le mois de mai
Où les fleurs volent au vent
Où les fleurs volent au vent
Si jolies mignonnes
Où les fleurs volent au vent
Si mignonnement
Trois jeunes tambours s’en revenaient de guerre,
Trois jeunes tambours s’en revenaient de guerre,
Et ri et ran, ran pa ta plan,
S’en revenaient de guerre.
Le plus jeune a dans sa bouche une rose,
Le plus jeune a dans sa bouche une rose,
Et ri et ran, ran pa ta plan,
Dans sa bouche une rose.
~
La fille du roi était à sa fenêtre :
“Joli tambour, donnez-moi votre rose,
Et ri et ran, ran pa ta plan,
Donnez-moi votre rose.
- Fille de roi, donnez-moi votre cœur,
Fille de roi, donnez-moi votre cœur,
Et ri et ran, ran pa ta plan,
Donnez-moi votre cœur.
~
- Joli tambour, demandez à mon père !
- Sire le roi, donnez-moi votre fille,
Et ri et ran, ran pa ta plan,
Donnez-moi votre fille.
- Joli tambour, tu n’es pas assez riche !
- J’ai trois vaisseaux dessus la mer jolie,
Et ri et ran, ran pa ta plan,
Dessus la mer jolie,
♪♫
L’un chargé d’or, l’autre d’argenterie,
Et le troisième pour promener ma mie,
Et ri et ran, ran pa ta plan,
Pour promener ma mie.
Joli tambour, tu auras donc ma fille,
Joli tambour, tu auras donc ma fille,
Et ri et ran, ran pa ta plan,
Tu auras donc ma fille.
~
Sire le roi, je vous en remercie,
Dans mon pays y’en a de plus jolies,
Et ri et ran, ran pa ta plan,
Y’en a de plus jolies !
Belle lune, belle,
Où vas-tu là-bas ?
Belle lune, belle,
Que cherches-tu là ?
Je cherche un nuage
Pour passer la nuit ;
Je cherche un nuage
Pour me faire un lit.
Belle lune, belle,
Que regardes-tu ?
Belle lune, belle,
A qui souris-tu ?
Je vois dans un rêve,
En pyjama bleu,
L'enfant de la terre
Qui ferme les yeux.
Bonne nuit, la lune
Sur ton "nuage-lit"
Bonne nuit, la lune
Et à moi aussi,
Si tu te réveilles,
Ne fait pas de pluie,
Car c'est ton nuage
Qui me sert d'abri.
Vent frais, vent du matin
Vent qui souffle au sommet des grands pins
Joie du vent qui souffle,
Allons dans le grand
vent frais, vent du matin
Vent qui souffle au sommet des grands pins
Joie du vent qui souffle,
Allons dans le grand
vent
Quand nous en serons au temps des cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur !
Quand nous en serons au temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur !
Mais il est bien court, le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles...
Cerises d'amour aux robes pareilles,
Tombant sous la feuille en gouttes de sang...
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant !
Quand vous en serez au temps des cerises,
Si vous avez peur des chagrins d'amour,
Evitez les belles !
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour...
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d'amour !
J'aimerai toujours le temps des cerises,
C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte !
Et dame Fortune, en m'étant offerte
Ne saurait jamais calmer ma douleur...
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur !
Jean-Baptiste Clément (1866)
(Chaque phrase se répète 2 fois)
Mon amant me délaisse, O gai ! vive la rose !
Je ne sais pas pourquoi, Vive la rose et le lilas !
Il va-t-en voir une autre, O gai ! vive la rose ;
Qu'est plus riche que moi, Vive la rose et le lilas !
On dit qu'elle est plus belle, O gai ! vive la rose ;
Je n'en disconviens pas, Vive la rose et le lilas !
On dit qu'elle est malade, O gai ! vive la rose ;
Peut-être qu'elle en mourra ; Vive la rose et le lilas !
Mais si ell' meurt dimanche, O gai ! vive la rose ;
Lundi on l'enterr'ra ; Vive la rose et le lilas !
Mardi i' r'viendra m'voire, O gai ! vive la rose ;
Mais je n'en voudrai pas, Vive la rose et le lilas !
Frédéric Bérat (1801-1855) est né à Rouen. Il a composé cette chanson en 1836 sur le bateau sur la Seine qui le ramenait chez lui. Cette chanson fit sa fortune et il quitta son emploi pour se consacrer ensuite à son métier de chansonnier. Il composa également d'autres chansons à succès : «Mimi Pinson, le Départ, la Montagnarde, le Retour du petit Savoyard...»
Quand tout renaît à l'espérance,
Et que l'hiver fuit loin de nous,
Sous le beau ciel de notre France,
Quand le soleil revient plus doux,
Quand la nature est reverdie,
Quand l'hirondelle est de retour,
J'aime à revoir ma Normandie !
C'est le pays qui m'a donné le jour.
J'ai vu les champs de l'Helvétie,
Et ses chalets et ses glaciers ;
J'ai vu le ciel de l'Italie,
Et Venise et ses gondoliers.
En saluant chaque patrie,
Je me disais : aucun séjour
N'est plus beau que ma Normandie !
C'est le pays qui m'a donné le jour.
Il est un âge dans la vie,
Où chaque rêve doit finir,
Un âge où l'âme recueillie
A besoin de se souvenir.
Lorsque ma muse refroidie
Aura fini ses chants d'amour,
J'irai revoir ma Normandie !
C'est le pays qui m'a donné le jour.
Selon l’Histoire de la chanson française, la mélodie et les paroles sont originaires de Bretagne, du XVIe siècle, et commençaient par "En m'en revenant de Rennes"
En passant par la Lorraine, avec mes sabots, (bis)
Rencontrai trois capitaines, avec mes sabots dondaine,
Oh, oh, oh ! avec mes sabots !
Rencontrai trois capitaines, avec mes sabots, (bis)
Ils m’ont appelée vilaine, avec mes sabots dondaine,
Oh, oh, oh ! avec mes sabots !
Je ne suis pas si vilaine, avec mes sabots, (bis)
Puisque le fils du roi m’aime, avec mes sabots dondaine,
Oh, oh, oh ! avec mes sabots !
Il m’a donné pour étrennes, avec mes sabots, (bis)
Un bouquet de marjolaine, avec mes sabots dondaine,
Oh, oh, oh ! avec mes sabots !
Je l’ai planté sur la plaine, avec mes sabots, (bis)
S’il fleurit je serai reine, avec mes sabots dondaine,
Oh, oh, oh ! avec mes sabots !
S’il fleurit je serai reine, avec mes sabots, (bis)
Si il meurt je perds ma peine, avec mes sabots dondaine,
Oh, oh, oh ! avec mes sabots !
Une chanson traditionnelle en gaëlique, adaptée en anglais pour louer la beauté de l'Irlande, que j'ai adaptée en français pour louer la beauté de la Provence Verte
Viens par les vertes collines
Où l'on marche libre
Et où, des sommets sous le ciel
Se voit tout l'horizon
Où l'eau coule limpide
Où les couleurs fleurissent au soleil
Souviens-toi qu'à chaque jour
Suffit sa peine
Viens par les vertes collines
Où la vie se chante
A l'air que les oiseaux remplissent
De leur joyeux coups d'ailes
Là où les arbres dansent
Sous le vent qui souffle en harmonie
Souviens-toi qu'à chaque jour
Suffit sa peine
Viens par les vertes collines
Parfumées de lavandes
Où l'or des tournesol et du blé
Illumine le cœur
Là où rien n'a changé
Et où tout s'ouvre aux beaux lendemains
Souviens-toi qu'à chaque jour
Suffit sa peine
Viens par les vertes collines
Où l'on marche libre
Et où, des sommets sous le ciel
Se voit tout l'horizon
Où l'eau coule limpide
Où les couleurs fleurissent au soleil
Souviens-toi qu'à chaque jour
Suffit sa peine
Dans la forêt lointaine,
On entend le Coucou,
Du haut de son grand chêne,
Qui répond au Hibou :
Coucou Hibou, coucou Hibou,
Coucou Hibou, coucou,
Coucou Hibou, coucou Hibou,
Coucou Hibou, coucou !
Il faut que je t’apprenne
Ce qui se dit partout :
En forêt comme en plaine,
C’est le printemps chez nous !
Coucou Hibou, coucou Hibou,
Coucou Hibou, coucou,
Coucou Hibou, coucou Hibou,
Coucou Hibou, coucou !
Les fleurs ont, par dizaines,
poussé un peu partout !
Viens par là voir la scène,
Ca vaut vraiment le coup !
Coucou Hibou, coucou Hibou,
Coucou Hibou, coucou,
Coucou Hibou, coucou Hibou,
Coucou Hibou, coucou !
Les abeilles pour la reine,
Vont butiner partout,
Et les branches du chêne,
Ont des bourgeons bien doux !
Coucou Hibou, coucou Hibou,
Coucou Hibou, coucou,
Coucou Hibou, coucou Hibou,
Coucou Hibou, coucou !
C'est la belle rengaine,
Soleil et pluies sur nous,
De la vie qui entraîne
La joie partout en tout !
Coucou Hibou, coucou Hibou,
Coucou Hibou, coucou,
Coucou Hibou, coucou Hibou,
Coucou Hibou, coucou !
Cette coupe a été offerte aux félibres provençaux en remerciement de leur hospitalité au poète et fédéraliste catalan Victor Balagueret, et en témoignage de la fraternelle amitié qui a toujours lié la Catalogne et la Provence, si étroitement parentes par l'histoire et la langue. Lors du banquet, Mistral a chanté "La Cansoun de la Coupo" (7 couplets de 4 vers et un refrain de 5 vers) qu'il avait composé pour l'évènement, et c'est devenu naturellement l’hymne du Félibrige, de la Provence et plus largement de l’ensemble des pays d’expression de langue d’Oc. La musique est un chant de Noël de Nicolas Saboly, composé au XVIIe siècle.
Chantons, avec le refrain, les couplets 1, 2, 4 et 7.
Prouvençau, veici la Coupo
Que nous vèn di Catalan ;
A-de-rèng beguen en troupo
Lou vin pur de noste plant.
Coupo Santo
E versanto
Vuejo à plen bord
Vuejo abord
Lis estrambord
E l'enavans di fort !
D'un vièi pople fièr e libre
Sian bessai la finicioun ;
E, se toumbon li Felibre
Toumbara nosto nacioun.
Coupo Santo
E versanto
Vuejo à plen bord
Vuejo abord
Lis estrambord
E l'enavans di fort !
Vuejo-nous lis esperanço
E li raive dóu jouvènt,
Dóu passat la remembranço
E la fe dins l'an que vèn.
Coupo Santo
E versanto
Vuejo à plen bord
Vuejo abord
Lis estrambord
E l'enavans di fort !
Pèr la glòri dóu terraire
Vautre enfin que sias counsènt
Catalan, de liuen, o fraire,
Coumunien tóutis ensèn !
Texte de Frédéric Mistral (1867) - La musique a été attribuée à Nicolas Saboly (XVIIe), mais serait bien antérieure.
Vous trouverez la traduction et l'histoire complète ici : https://www.lexilogos.com/coupo_santo.htm